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Les femmes de la franchise

Dans le monde de la franchise, 46% des franchisés sont des femmes (et ce, tous secteurs confondus). Et ce n’est pas étonnant ! À partir de 35 ans, de nombreuses femmes ont envie de créer leur propre emploi et de mettre à profit leur expérience pour donner un sens à leur vie professionnelle – et elles ont bien raison !  

 

D’après l’association Femmes Chefs d’entreprises , les femmes ne représenteraient que 25% des dirigeants en France en 2017. Pourtant, près de 5 millions d’entre-elles sont intéressées par la création d’entreprise. Cela représente donc un important vivier d’entrepreneurs en devenir… et certains réseaux de franchise l’ont bien compris.  

En effet, certaines enseignes ont fait le choix de ne cibler que des femmes entrepreneurs comme de nombreux réseaux de prêt-à-porter, d’esthétiques ou encore dapprentissage à domicile. Dans l’ensemble, ces femmes se lancent dans la franchise pour suivre une reconversion professionnelle. Des études ont d’ailleurs été menées par l’Observatoire de la Franchise et indiquent que sur un large panel de franchisées, 90% d’entre elles sont satisfaites de leur reconversion et 100% recommandent leur enseigne. Une statistique qui fait rêver !  

 

En ce qui concerne le côté des franchiseurs, on trouve peu d’informations sur le net. Nous avons donc décidé d’aller à la source, et de demander directement à une femme tête de réseau. Oui, ça existe, et heureusement car son histoire est passionnante !   

Interview d’Emilie Croxo, co-fondatrice d’Adénior, Franchise de service d’aide à domicile. Créé en octobre 2006 à Lille par Grégory Bouillon et Emilie Croxo, ADENIOR débute son activité dans le Nord Pas de Calais avant de s’étendre à d’autres régions. 

Quel est votre parcours avant Adénior ?  

En tant qu’étudiante, j’ai d’abord fait une école d’ingénieurs, où j’ai rencontré Grégory, mon associé. Pour notre dernière année, nous avions tous les deux intégré un master en Entreprenariat et Management, à l’IAE de Lille.  

Ensemble, nous avions décidé de réaliser notre projet de fin d’études sur le service d’aide à la personne. Une fois diplômés, nous avions le choix entre partir sur une carrière d’ingénieur ou bien continuer sur notre projet. Nous nous sommes lancés et avons décidé de travailler avec de l’humain plutôt que des machines.  

Pourquoi les métiers de services à la personne pour vous lancer ?

Je suis partie de ma propre expérience dans un premier temps : mes grands-parents habitent loin, et je ne suis pas avec eux pour les aider au quotidien. Mais de manière plus générale, je suis partie de plusieurs constats locaux bien identifiés : de nos jours, la vie familiale explose ! Géographiquement surtout, et on a tendance à se concentrer sur soi, plus que sur sa famille.

L’idée était avant tout de trouver un service pour pouvoir aider nos grands-parents – et donc essayer de trouver une solution en valorisant les besoins d’une population qui souhaite rester vivre à domicile malgré la maladie, le vieillissement ou le handicap.

Avec mon associé, nous souhaitions aussi valoriser les solutions apportées : Il faut savoir qu’une auxiliaire de vie c’est un vrai métier de passion !

Pourquoi avoir choisi d’entreprendre en franchise ?

Au début je ne me suis pas lancée en franchise. Notre toute première agence était à Lille et comme beaucoup de « nouvelles sociétés » nous avons accepté toutes les missions qu’on nous proposait : Il s’agissait des fois de missions très éloignées de Lille et donc de notre agence. Pour pouvoir toujours proposer un service de qualité et de proximité, nous avons décidé de nous diviser en agences à taille humaine.

Nous avons choisi de nous développer en franchise pour nous permettre de grandir sans faire appel à un financeur externe à qui il faut rendre des comptes. Avec la franchise chaque entrepreneur apporte ses billes et on travaille toujours avec l’humain qui reste au cœur de notre métier ! La franchise permet de garder ce côté humain et de ne pas tout orienter vers la rentabilité.

 

Et si c’était à refaire ?  

À 100 % ! Sans hésitation  

 

C’est difficile de se lancer dans l’entreprenariat quand on est une femme ?  

Je n’ai pas rencontré de freins liés au fait que je suis une femme, mais c’est peut-être biaisé car je travaille avec 3 hommes. De manière générale, nous formons une équipe qui se complète. Nous avons 4 caractères forts et 4 façons de fonctionner différentes, que nous soyons Homme ou Femme, mais c’est cette richesse de diversité qui nous fait avancer, progresser et qui nous donne cette excellente ambiance de travail.

 

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Antoine GarbezLes femmes de la franchise
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